La vallée d'Ossau :                       
                         Culture, et Mémoire.



La chanson du Sans-Soucis
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Quand je suis né, je suis né en automne.
Père Bacchus me l'avait toujours dit.
Me baptisant au jus de la treille, (bis)
L'on me donna le nom de Sans-Souci. (bis)

Mais à dix ans j'allais à l'école
En fréquentant Isabeau et Catin.
On me disait que j'avais la rougeole, (bis)
Mais ce n'était que le jus de raisin. (bis)

À dix-huit ans, j'avais une maîtresse,
Je l'ai perdue, je n'la retrouve plus.
En la cherchant, j'ai trouvé la bouteille, (bis)
Ô mes amis, je n'ai pas tout perdu ! (bis)

À trente ans il faut que je me marie
Avec la plus belle fille de chez nous.
J'aimerais mieux une table garnie (bis)
Que la plus belle fille de la Cour. (bis)

À quarante ans, mon frère me demande
Pour partager ses biens et les miens.
Moi je réponds : Point de partage z'à faire, (bis)
Cabaretiers seront mes héritiers. (bis)

À cinquante ans, j'ai vidé mille bouteilles ;
J'en fais cadeau aux enfants de Bacchus.
J'en fais cadeau aux enfants de la treille (bis)
Sans oublier les enfants de Sans-Souci. (bis)

À soixante ans, mon âge se décline,
Ne pensant plus aux plaisirs des amours,
Ne pensant plus aux plaisirs des filles, (bis)
Mais du bon vin, on en boira toujours ! (bis)

À soixante-dix-ans, un pied dans la tombe.
J'ai bien vécu, je peux mourir content.
Quand je serai mort on me mettra en carrosse (bis)
De mon vivant, je n'en eus pas autant. (bis)


puce    Sources
Chanté ar le groupe A Hourcade
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