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De tous les riches d'à présent
Je n'aspire plus de largesse.
Je suis un pauvre paysan
Qui vient de perdre sa richesse.
La mort m'a ravi aujourd'hui
La plus aimable ménagère.
Voilà comment j'en suis réduit:
J'ai six enfants dans ma chaumière. (bis)
Lorsque mon épouse vivait
Je l'adorais pour sa sagesse.
Et puis tous mes enfants venaient
Me combler de mille caresses.
Je les embrassais tour à tour.
Oh que c'était doux pour un père!
De leurs caresses chaque jour
J'étais heureux dans ma chaumière. (bis)
Le matin quand je vais aux champs
Pour continuer mon labourage,
Je laisse seuls tous mes enfants
Gouverner mon petit ménage.
Le soir quand je rentre chez moi
Pour oublier leur tendre mère
Ils viennent tous autour de moi
Me consoler dans ma chaumière. (bis)
Je n'avais aucune douleur
Avec ma petite famille.
À présent je verse des pleurs
Sitôt que j'aperçois ma fille.
Elle représente à mes yeux
Le portrait de sa tendre mère.
Et malgré mes pleurs douloureux
Elle n'est plus dans ma chaumière. (bis)
Ah! si je pouvais réussir
À bien élever ma fille
Peut-être un jour à l'avenir
Je la verrais fonder famille.
Et puis mes enfants seront grands.
Ils pourront labourer la terre.
Seront là dans mes vieux ans
Pourront m'aider dans ma chaumière. (bis)
Je serais bien le plus heureux
Si mes enfants gagnaient leur vie
Et si la mort ferme mes yeux
Coupant le tranchant de ma vie
Tous mes amis m'enterreront
Sitôt finie ma carrière
Et mes enfants partageront
Mon petit bien et ma chaumière. (bis)
Ah! si je pouvais réussir
À bien élever ma fille
Peut-être un jour à l'avenir
Je la verrais fonder famille.
Et puis mes enfants seront grands.
Ils pourront labourer la terre.
Seront là dans mes vieux ans
Pourront m'aider dans ma chaumière. (bis)
Je serais bien le plus heureux
Si mes enfants gagnaient leur vie
Et si la mort ferme mes yeux
Coupant le tranchant de ma vie
Tous mes amis m'enterreront
Sitôt finie ma carrière
Et mes enfants partageront
Mon petit bien et ma chaumière. (bis)
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