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Ah ! pauvres gens des villes
Que j’ai pitié de vous !
Vous faites les habiles
Pourtant vous êtes fous.
Parler de blanches pierres
Qu'entourent des taudis,
Combien je vous préfère
Mon libre paradis.
Nul ne peut me plaire
Autant que mon pays.
J’ai l’eau des sources claires
Le lait de mes brebis.
Tandis que je caresse
Mon chien au noir museau
La joie et la tendresse
Font chanter les doux oiseaux.
Refrain
Reste me disent-ils dans leur latin,
Reste à songer.
Reste couché dans l’herbe et dans le thym
Heureux berger !
Montagnes bien aimées
Ruisseaux vous êtes d’or.
Prairies et vous ramées
Soyez mon cher trésor.
A moi les cieux sans voile
Dans toute leur beauté.
Je compte les étoiles
Aux pures nuits d'été.
Et puis tous les dimanches,
On danse en nos vallons.
Tournez les coiffes blanches
Au son du violon,
Au son de la musette
Tournez joyeusement.
Voici ce que répète
Le refrain d’un air charmant
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