|
Quoan lou printemps embaüme la nature Cade mati abans lou sou lhébat Boy dens lou bosc aü miey de la berdure Dap quin plasé houri l’herbe deü prat. Deü roussinhou la bouts horte e chéride Plats aü mé cô coum u councer deü ceü Cante toustem moun âmne qu’ey rabide (bis) Béroy cantur as poü de jou dilheü (bis)
Nou’m cranhes pas qu’aymi la soulitude Deche'me réba en escoutan ta bouts De’m bédé açi n’ey pas toun habitude Aüprès de tu jou que soy tan urous. D’u malhurous ranime l’espérence Car dinco-ci jou n’ey bebut que plous Tu soul que pots calma drin ma soufrence (bis) Beroy chantur encoère ue cançou (bis)
Nou quites pas ta saübatje démoure L’homi machan dilheü te tuaré Qu’es libre açi, en bile toun fray ploure A si poudè, biste que tournéré Aü miey deü bosc la libertat qu’ey bère Fier e urous que pots canta toustem Cante drin mey, que séra la darère (bis) Beroy cantur que’m renderas countent. (bis)
|
|
Quand le printemps embaume la nature
Chaque matin, avant le lever du soleil, Je vais dans le bois, au milieu de la verdure, Avec quel plaisir je foule l'herbe du pré. Du rossignol la voix forte et chérie Plaît à mon cœur comme un concert du ciel. Chante toujours, mon âme est ravie, Joli chanteur, tu as peur de moi peut-être ?
Ne me crains pas, j'aime la solitude Laisse-moi rêver en écoutant ta voix. De me voir ici, ce n'est pas ton habitude, Auprès de toi, je suis si heureux ; D'un malheureux, ranime l'espérance Car jusqu'ici, je n'ai bu que des pleurs. Toi seul peux calmer ma souffrance, Joli chanteur, encore une chanson ! (bis)
Ne quitte pas ta sauvage L'homme méchant te tuerait, peut-être Tu es libre ici, en ville ton frère pleure Ah s'il pouvait, vite il reviendrait ! Au milieu du bois, la liberté est belle Fier et heureux. tu peux chanter toujours Chante un peu plus ce sera la dernière Joli chanteur, tu me rendras content.
|