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Pla poudou truca l’hore Oun m’apary d’ayma, Quoan per û faüs dehore You’m lechèy embmma ! Aü malés qui’m dehore Nou’m sèy accoustnma.
Ay dé you, malurouse, Bictime deüs amous ! Trop m’ey la bite affrouse, Nou y trobi qu’amarous. 0 mourt ! b’ès peressouse A trenca mas doulous.
La mie ame doulente, Cintade dé terrou, Nou bet chens espoubente La noueyt ni la clarou, Et lou sort qui’m turmente Qué’m maque dab furou.
Hilhotes fadeyades Aütan coum n’èri you, Si’p disén adourades, N’at beyat chens freyou, Tan y a lengues daürades Dab male intentiou. |
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Elle fit bien de sonner, l’heure Où il m’arriva d’aimer, Quand par un faux dehors Je me laissai séduire ! Au chagrin qui me dévore Je ne sais pas m’accoutumer
Ah ! malheureuse, Victimes des amours ! La vie m’est trop affreuse, Je n’y trouve qu’amertume. 0 mort ! que tu es paresseuse A trancher mes douleurs.
Mon âme dolente, Environnée de terreur, Ne voit sans épouvante La nuit ni la clarté, Et le sort qui me tourmente M’accable avec fureur.
Jeunes filles adulées Autant que je l’étais, Si l’on vous dit adorées, Ne le voyez pas sans frayeur, Tant il y a de langues dorées, Avec mauvaise intention.
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