La vallée d'Ossau :              
                 Culture et Mémoire




PIC DEU MIEYDIA

Helàs que bey jou ?
Oun ès tu ma musette,
Cantem bère cansou,
Sabi ma graciousette
Sus aqueste haudou,
Cantem bère cansou.

Bedent de tout coustat
La superbe pintrure
De toute la beoutat
Doun se para nature,
Coum eth soy affectat
De toute la beoutat.

Dens moun emotion
Qu'admiri la richesse
De Diou lou créatou
Qu'adôri la sagesse
Et la perfectiou
De Diou lou creatou.

E y ei eth dens Paris,
E y a tant de mervelhas ?
Peut-être en nat pays
Non beden de pareilles
Causan tan de souspirs.
Peut-être en nat pays.

Hélas, que vois-je,
Où es-tu ma musette ?
Chantons belles chansons,
Viens ma gracieuse
Sur cette hauteur,
Chantons belles chansons.

Voyant de tout côté
La superbe peinture
De toute la beauté
Dont se pare nature,
Comme lui je suis empreint
De toute la beauté.

Avec émotion
J'admire la richesse.
De Dieu le créateur
J'adore la sagesse
Et la perfection
De Dieu le créateur.

Y est-il, lui, dans Paris,
Y a-t-il autant de merveilles ?
Peut-être en nul pays
On n'en voit de pareilles
Causant tant de soupirs
Peut-être en nul pays.


Texte original de l'auteur - 4 août 1840Pic deu Mieydio

    Pierrine Gaston-Sacaze
j y
Contact
5