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Per Mourlas y a uo bielho Qui n'a qu'uo dent daban (bis) Que cour toutos las beihados En ta troubas's u galant.
Hou : la holo, la holo de bielho Qui crédè n'abé que bint ans !
La bédoun enta la hèsto Au bet miey dous balandrans (bis) Préne's ta la controdanso U goujat dous mes clincants.
Tout dous qu'ou dits a l'aurelho : « Mié moè tout doucéman (bis) Que t'en pagi uo boutelho Si bos marida-t aug'an »
« Pas au mens dab tu la bielho Quan aurés dets mile francs » (bis) « Hens mas potchos n'ey cent milo Hens moun crofe milo autan »
Si tan n'as a la bousséto Ta l'aude an que bédéram » (bis) Ta l'aude an se dits la bielho Nou ! douma que's maridam »
De tiro au noutari mandon, D'arriba dab pape blanc (bis) Lou dilhus ets que's fiançon E lou dimars que s'espousan.
Lou dimers que la trucabo Lou dijaus que s'y tournan (bis) Lou dibés ero e's mouribo Lou dissate que l'enterran.
Lou dimenje la nabèno Lou dilhus hén lou cap d'an (bis) Mes quan oubrin la cachéto Bet cap d'asou qu'y trouban.
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AMorlaas est une vieille Qui devant n'a qu'une dent Elle court la « pretantaine Pour se trouver un galant.
Oh l la folle, la folle de vieille Qui croyait n'avoir que vingt ans.
On la vit un jour de fête Au milieu des coureurs de bals Choisir pour la contredanse Un garçon des plus clinquants.
Tout bas lui dit à l'oreille « mène-moi tout doucement Je te paye une bouteille Si pour femme tu me prends »
«Jamais n'épouserai vieille Même avec dix mille francs » « Dans ma poche en ai cent mille Dans mon coffre tout autant »
«Si ta bourse est aussi pleine, Nous verrons pour l'an prochain » « Oh ! que non répond la vieille Nous nous marierons demain »
Vite on mande le notaire Pour écrire le contrat Le lundi ils se fiancèrent S'épousèrent le mardi.
Mercredi grande dispute Qui jeudi recommença Vendredi mourut la vieille, Samedi on l'enterra.
Le dimanche la neuvaine, Le lundi le bout de l'an Quand on ouvrit la cachette. Tête d'âne on y trouva.
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