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Lou soureilh que houejè ta darre d’ue pene
E lou soum dous abets tan per tan que's bede
Lou zephir amourous de sa fresquete alène
Escoubabe las flous t’au mieytan deu terrè
U pastouret fideu t’au courau que bashabe
Lou caçadou taben sourtibe dous camous
La lue per degrèu au soum deu cèu pujabe
Qu’ère l’ore deus amourous.
Refrain
L'angelus qu’a sounat, e nou j’es pas enqouère
Au pè de l’arboulet, de nou dus tan aymat
Soubien te que'm disès, que serey la permère
Si m'aberès troumpat, Ò cruèle beutat.
Segut auprès d’un bern près d’ue aygue pesible
Demourabi praubet la qui credi m’ayma
A moun amne labet langourouse e sensible
L’amou dise toustem are qu’arribera
L’ayroulet s’ey lhebat hase cade las huelhes
Que tremblabe l’azur de l’arriu estelat
U murmuret confus pujabe a moun aurelhe
N’abi jamey tan escoutat.
Mes pourtant qu’arriba tau coum l’oumbre leujère Coum l’auserou cranhtiu güeitat per l’esparbè Jamey nou la bedouy tan gentille tan bère Que tremblabe d’amou coum la flou deu rosèr Dehens deu capulet que s’ère amantoulade De poü que nat lugran jelous de sa splendou N’abousse pas anat per toute la countrade Racounta tout lou nouste amou.
Refrain
L'angelus qu’a sounat, mes que i ès arribade Au pè de l’arboulet, de nou dus tan aymat Que m’abès proumetut, que serès la permère Ò nou m’as pas troumpat,
Ò gracieuse beutat. |
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Le soleil fuyait derrière un sommet Et le haut des sapins à peine paraissait Le zéphyr amoureux de sa fraîche haleine Balayait les fleurs jusqu'au milieu du coteau Un berger fidèle, au bercail descendait Le chasseur aussi sortait des champs La lune, à degrés, en haut du ciel montait C'était l'heure des amoureux.
Refrain
L'angélus a sonné et tu n'y es pas encore Au pied de l'arbrisseau de nous deux tant Souviens-toi tu me disais : j'y serai la première aimé M'aurais-tu trompé, ô ! Cruelle beauté.
Assis au pied d'un aulne, près d'une eau paisible J'attendais, pauvret celle que je croyais m'aimer A mon âme alors, langoureuse et sensible L'amour disait toujours, maintenant elle arrivera La brise c'était levée faisant tomber les feuilles Il tremblait l'azur du ruisseau étoilé Un petit murmure confus montait à mon oreille Je n'avais jamais tant écouté.
Mais pourtant elle arriva comme l'ombre légère Comme l'oiseau craintif, guetté par l'épervier Jamais je ne la vis si gentille et si belle Elle tremblait d'amour comme la fleur du rosier Dans son capulet elle s'était enveloppée De peur qu'aucun astre, jaloux de sa splendeur Ne fût aller par toute la contrée Raconter tout notre amour.
Refrain
L'angélus a sonné mais tu y es arrivée Au pied de l'arbrisseau de nous deux tant aimé Tu m'avais promis que tu serais la première Ô ! Non tu ne m'as pas trompé,
Ô ! Gracieuse beauté.
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