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Auséret, ausérou, (bis) Qu'as la plume daurade, (bis) Si'n hasè bou ayma La joene maridade !
B'at sabes, tu, galant, (bis) Sèt ans l'as courtisade, (bis) Au cap d'aqueths sèt ans La n'as abandounade.
Lou sou pay e la soue may (bis) Dehore l'an boutade ; (bis) Lous sous cousis germas La sé n'an rétirade.
Que l'an hèyt ue maysou (bis) Tout de pèyre talhade (bis) Qu'e nou i entre lou bent, Lou bent ni la gélade.
Sinou lou so amic, (bis) Per ue pòrte faussade : (bis) « Amic, lou bou amic Per tu que soy aymade ! »
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Oiselet, oisillon, Tu as la plume dorée, Qu'il faisait bon aimer La jeune mariée !
Tu le sais bien, toi, galant, Sept ans tu l'as courtisée. Au bout de ces sept ans Tu l'as abandonnée.
Son père et sa mère L'ont mise dehors : Ses cousins germains L'ont recueillie.
Ils lui ont fait une maison Toute en pierre de taille N'y entre pas le vent Le vent ni la gelée.
Rien que son ami Par une porte dérobée : « Ami, mon bon ami, De toi je suis aimée. »
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