La vallée d'Ossau :              
                 Culture et Mémoire


  TrebleAus attreyts due jouene

AUS ATTREYTS D'UE JOUENE PASTOURE

Aus attreys d'üe youenne Pastoure,
Moun praube cô sey embescat.
Noueït et die souspire et ploure (bis)
Peüs charmes qui l'an encantat. (bis)

Nou, lou Sou dab sa blounde faci,
Las estéles dab lur clartat,
Nou suséchen dab tan de graci, (bis)
Coum la fripounete a d'esclat. (bis)

Souns oueils nou soun dues ames,
Dus houécs alugats près et près.
D'aquiü enlà bolen las flames, (bis)
Que l'Amou lance à mâa rébès. (bis)

Soun nasilhou, dessus sa care,
Jogue dab lous arraïs deü sou,
Et de l'oumbrete qu'in débare, (bis)
Marque las ores de l'amou. (bis)

Quoan lous Dius, formen sa bouquete
Lous douns y bouten touts causits,
E de sa gorye enflairadete (bis)
Que sort ue pièle de perpits. (bis)

Sa tailhe be'n ey mesurade
A la payèra deus Amous
E sa cintète b'ey oundrade, (bis)
De las pénes deus aymadous (bis)

Souns pedius dab lurs gracietes,
Saben taa plaa se coumpousa,
Que diserets u pas d'alétes (bis)
Qui sus terre la hèn boula. (bis)

O bous dinhe objet de tendresse,
Ma luts, moun sourehl, moun esprit,
Agradat, charmante mestréso, (bis)
Lou planh d'û cô qu'abéts hérit. (bis)

Aux attraits d'une jeune bergère
Mon pauvre cœur s'est englué
Nuit et jour il soupire il pleure
Pour les charmes qui l'ont enchanté

Non, le soleil avec sa blonde face
Les étoiles avec leur clarté
Ne brillent pas d'autant de grâce
Que la petite friponne n'a d'éclat.

Ses yeux sont deux âmes,
Deux feux allumés côte à côte.
De là volent les flammes,
Que l'amour lance à tour de bras.

Son petit nez,sur sa figure,
Joue avec les rayons du soleil
Et de l'ombre qui en descend
Marque les heures de l'amour.

Quand les Dieux firents a petite bouche,
Leurs dons ils y mirent tous choisis
Et de sa gorge parfumée
Ils firent deux piles d'agaceries.

Sa taille est mesurée
A la mesure des Amours
Et sa ceinture est ornée
Des peines des amoureux.

Ses petits pieds, remplis de grâce,
Savent si bien se cadencer
Qu'on dirait une paire d'ailes,
Qui sur terre la font voler.

Oh vous digne objet de tendresse
Ma lumière, mon soleil, mon esprit,
Agréez, charmante maîtresse
Le plainte d'un cœur qui est blessé.


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Joué par A Hourcade
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