La vallée d'Ossau :              
                 Culture et Mémoire



Les villages du bas Ossau



Sur la rive gauche du gave d'Ossau




Buzy
Arudy
Iseste
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Sur la rive droite du gave d'Ossau





Rébénacq
Sévignacq-Meyracq
Lys
Ste Colome
Bescat
Louvie-Juzon
Castet

   Sur la rive gauche du gave d'Ossau

Buzy
    (Alt 376 m) Lous grans founciès   les grands fonciers
       Superficie : 1670 ha 952 habitants.
    Le village de Buzy est mentionné déjà au XIIe siècle. On peut voir le long de la route départementale sur l'aire ménagée le célèbre "Dolmen de Buzy " qui est bien évidemment classé.
     Pétroglyphe de Téberne ou "Caillou dit téberne" bloc de pierre à inscriptions, sa surface offrait une série de cercles concentriques tracés en creux provenant sans conteste du travail de l'homme.
Architecture : On trouve des maisons nobles, et surtout des fermes  béarnaises.
L'église St Saturnin est à visiter, on peut y voir, gisant béarnais Jean de la Salle œuvre classée datant du XVIe siècle, également la tête d'escalier sculptée.

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4 Arudy 1
    (Alt 410 m) Lous pelecas   les pelles chiens
       Superficie : 2823 ha 2551 habitants.

    C'est à Arudy, village mentionné dès le début du XIIIe siècle que l'on a découvert des vestiges du magdalénien et du néolithique.
    On trouve les grottes préhistoriques : d'Izeste, appelée aussi grotte d'Arudy, d'Espalungue ou de Louvie, des Bignalats, de l'Escargotière, de Poeymaü, de Malarode, et la grotte Saint Michel.
    Rendu célèbre par son fameux marbre que l'on trouve et que l'on peut admirer dans plusieurs monuments de France.
Architecture : On trouve des maisons anciennes du XVIe au XIXe. Maison Renaissance, maison nobles du XVIIe siècle.
    On peut admirer également de vieux lavoirs classés, Le viaduc du pont de Germe 
    Les métiers les plus caractéristiques d'Arudy à la belle époque :

Mégisseries - Pelleteries - Tanneries - Marbreries


    Joc d'Arudy. Jeu d'Arudy. Beau jeu. D'après ce dicton, il y aurait eu dans ce bourg des joueurs fort adroits.... On l'applique aussi dans le sens du proverbe : A gent bèsti, bèt joc. A gent bête, beau jeu ; « aux innocents, les mains pleines ». — Gent d'Arudy, gent deu diable. Gens d'Arudy, gens du diable. Ces mots semblent se rapporter à la première interpolation du dicton qui précède. — Il y a dans ce chef-lieu de canton de nombreux mégissiers ; de là, les sobriquets railleurs ou injurieux de Petchoutès d'Arudy, Pele-caas d'Arudy, mauvais pelletiers, « pèle-chiens ». — Gendre d'Arudy, asou det bosc. Gendre d'Arudy, âne du bois. On ne laisse pas le gendre commander dans la maison du beau-père. — Latanis au Martourè. On appelle Martourè un petit tertre sur lequel s'élevait le château d'Arudy. La procession s'y arrête les jours des Rogations (Latanis, litanies); on y allume aussi les feux de la Saint-Jean. Ce nom de Martourè et l'espèce de consécration religieuse du lieu qui le porte, ont pu faire croire à des amateurs d'étymologies qu'il y avait eu là un «Montmartre» (mont des martyrs).


y Iseste
    (Alt 408 m) Lous tisnès.   Les tisserands
     Superficie : 684 ha 499 habitants.

    Iseste est mentionné dès le XIIIe siècle. Iseste "qui est dans l'eau " fait partie des trois villages avec Arudy et Castet, où s'est regroupée l'ancienne population de la vallée d'Ossau.
    Elle est la patrie de Théophile de Bordeu, célèbre médecin de Louis XV, "Le voltaire de la médecine " qui mit en lumière les ressources du thermalisme.
    C'est également la patrie de Charles Bordeu grand écrivain de l'époque.
    Au long de la rue principale, de nombreuses maisons anciennes datant du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles dont la maison seigneuriale du Domec ou maison forte datant du XIVe. On peut y voir aussi l'Abbaye laïque avec sa porte datant du XVIe.
     Etz pounxous d'Izeste. Les poinçons d'izeste. Ces mots ne se rapportent pas aux poinçons dont se servent les nombreux tailleurs de pierres; ils seraient plutôt une allusion aux langues vipérines de l'endroit.
    Personne n'y peut aller, sans être atteint : « Qui passe per Izeste sens esta criticat, pot passa per l'ihèr sens esta brulat. » Qui passe par Izeste sans être critiqué, peut passer l'enfer sans être brûlé.
     Le dicton pounxous d'Izeste, poinçons d'Izeste, pourrait bien provenir, dans le principe, de ce que « l'écu du seigneur du village, en 1674, était...chargé de six lances, dont trois le fer en chef et trois en pointes alternées. »
    L'église date également du XVIe avec des vestiges du XIVe. Un ancien pilori (1682) classé, est la marque de la justice royale.

 Sur la rive droite du gave d'Ossau.

St Colome

Rébénacq
    (alt 288 m)
       Superficie : 1050 ha 672 habitants.

    Bastide fondée en 1347 par un lieutenant général de Gaston Fébus, (Jean de Rébénacq) qui a laissé son nom au village.
    Le long du nez on trouve encore des bâtiments datant de 1690 où a fonctionné une papeterie jusqu'en 1850. Jusqu'à la fin du XIXe siècle le village a compté de nombreux tisserands, sur les bords du nez 7 moulins étaient alors installés.
    Patrie du très célèbre poète et curé de Rébénacq M de Bitaubé qui écrivit de nombreuses chansons. On peut également voir le château de Bitaubé, qui date de la fin du XVIII.eme


Mayracq

Sévignacq-Meyracq
    (alt 493 m) Lous limaquès.   Les limaciers
      Superficie : 1434 ha 444 habitants.

    Les limaces sont très communes dans toute les localités de la vallée d'Ossau, à Sévignac peut-être plus qu'ailleurs.
De là le sobriquet des habitants : Limaquès, destructeurs de limaces, ou lambins comme ces mollusques, "limacxs."
    Magnifique belvédère qui domine et surveille la vallée d'Ossau.
     Sévignacq est cité au XIIIe siècle, et Meyracq au XIVe siècle. La fusion des deux villages a eu lieu en 1866.
    Nous trouvons de vieilles maisons béarnaises datant du XVIe et XVIIe siècles.
L'église de Sévignacq date du XVIe, avec un château Renaissance à ses côtés dont la tour carrée est classée. La chapelle de Meyracq possède un retable du XVIIIe classé.





Lys
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      (alt 320 m) Superficie : 1540 ha 376 habitants.

    Le village faisait partie de la commune de Sainte Colome jusqu'en 1858. On découvre en visitant de belles maisons béarnaises, anciennes maisons nobles.
    On a une vue magnifique sur le piémont pyrénéen.







St Colome

Ste Colome
    (alt 520 m) Lous laès   Les lainiers
       Superficie : 900 ha 283 habitant.

    Selon la légende le nom viendrait de sainte Colombe, jeune martyre à Sens vers l'an 300.
     Le village est mentionné en 1100. Il est situé sur le passage d'une ancienne voie romaine. De très belles maisons béarnaises du XVIe sont à voir, avec des portes en accolades des fenêtres à meneaux, et des galeries donnant sur l'extérieur, comme les maisons ossaloises.
    Une très belle église gothique datant de 1520, on peu y admirer les pièces classées que sont : Les fonts datant du XVIIIe, le tabernacle du XVIIIe, le Christ sculpté du XVIIe et la vierge en bois du XVIe, nous pouvons admirer également le confessionnal du XVIIIe, le retable latéral du XVIIe et le lutrin du XVIIIe siècle.

bescat

Bescat
    (Alt 364 m) Lous satéquès   les bûcherons
       Superficie : 681 ha 278 habitants
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    (Ethimologie : Terre relevant d'un évêque.
    Bescat = de "Abescat" = évéché.)
    Mottes féodales d'Arribe et du moulin à vent.
    Le village est mentionné au XIIe siècle, il est perché sur la moraine frontale du glacier ossalois, c'est une ancienne voie de transhumance des troupeaux, de la Croix de Buzy.
    L'architecture du château Lavignolle et des maisons date du XVIIe siècle.
    L'église Saint Lizier date elle aussi du XVIIe, avec son abside, voûte en bois, sa porte gothique, son retable classé lui aussi du XVIIe, une Vierge en bois doré et le Christ classé du XVIIIe siècle.
    Depuis le village de Bescat on a une vue exceptionnelle sur la vallée et le pic d'Ossau.

l Louvie-Juzon
    (alt 425 m) Lous peyrès   Les carriers
      Superficie : 5565 ha 1015 habitants.

    Loubatès de Loubie :   Les chasseurs de loups de Louvie. Le voisinage très rapproché des forêts mettait bien souvent les habitants de ce village dans la nécessité de défendre leurs troupeaux contre les attaques des carnassiers.
     Les trois loups sculptés sur la façade du clocher, semble être un souvenir de chasse plutôt qu'une indication étymologique du nom de Louvie.

     Le village est mentionné à partir du XIIe siècle. Étymologie : Endroit hanté par les loups. (lupus) et inférieur (jusanum) par rapport a Louvie-Soubiron (supérieur)
L'architecture de certaines maisons date du XVIIe et XVIIIe siècle.
    L'église Saint Martin date du XVIe sièclesiècle, on peut y admirer un ensemble de belles sculptures sur les chapiteaux et cléfs de voûte, sa chaire en bois dorée et sculpté, ses tableaux en bois du XVIIe siècle (classés) son retable également du XVIIe siècle et XVIIIe siècle, et son magnifique bénitier également du XVIIe siècle.
    Elle possède un monument historique, son orgue classé du XVIIe siècle et XVIIIe siècle : en partie construit par Labruyère, élève du grand facteur d'orgues Dom Bedos.
    Magnifiquement restaurée, l'éclat et la diversité de ses 13 jeux en témoignent d'autant mieux que l'acoustique de l'église est exceptionnelle.



L Castet
    (alt435 m) Lou asoulès.  Carboès de Castet.
      Superficie : 2354 ha 160 habitants.

   Âniers de Castet. Charbonniers de Castet. Ils ont tous des attelages d'ânes, dont ils se servent pour le transport du charbon qu'ils vont vendre dans les marchés.
     Il y a dans ces mots Asoulès de Castet, âniers de Castet, une pointe d'ironie qui semble signifier un peu « telles bêtes, tels maîtres » mais !...
    Nous trouvons aussi : « Hardit coum lous Casterès » Vieux dicton; il rappelait la vaillance, l'intrépidité et l'adresse de ces braves gens, qui auraient eu à lutter contre les Maures, et qui prenaient part aux tournois que le vicomte d'Ossau donnait chez eux.

    On trouve des traces du village de Castet à partir de 1154. C'est l'ancienne résidence des vicomtes d'Ossau, et du Béarn.
    Du château de Castet-Gelos datant du XIIe siècle, à demi détruit en 1450 il ne reste plus grand chose, on peut encore admirer la tour seigneuriale avec ses fenêtres  romanes, ses fossés, et donjon.
    L'église St Polycarpe sur sa colline surveillant le village est aussi d'origine romane, avec son cimetière tout autour, et sa tour.
    L'ensemble du site de Castet est inscrit aux monuments historiques.

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