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Une jeune bergère Les yeux baignés de pleurs, À l'écho solitaire Exprimait ses rancœurs ; Hélas loin du parjure Que vais-je devenir ? Me trahit la nature Et moi je vais mourir. (bis)
Est-ce dans ce bocage Où j'entendais sa voix Ce tilleul dont l'ombrage Nous servait autrefois ? Cet asile champêtre En vain va refleurir. Le printemps va renaître Et moi je vais mourir. (bis)
Autrefois sa musette Enchantait bien des cœurs. Il ornait sa houlette De rubans et de fleurs. À des beautés nouvelles L'ingrat va les offrir. Je l'entends chanter pour elles Quand il me faut mourir. (bis)
Viens écouter mes larmes Sur ce même gazon Où l'amour par ses charmes Égara ma raison. Si dans ce lieu funeste, Rien ne peut l'attendrir Parjure un bien me reste C'est l'espoir de mourir. (bis)
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