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Un jour me prend l’envie D’aller me promener Sur mon chemin je fis rencontre D’une fille qui pleurait Qui pleurait, versait des larmes D’avoir perdu ses moutons.
Qu’avez-vous dons la belle ? Qu’avez-vous à pleurer ? Je me suis endormie à l’ombre Mes moutons sont égarés Maintenant, pauvre bergère Je n’ose point me retirer.
Ne pleurez pas tant la belle Moi j’irai vous les chercher Vas dire à ton père, à ta mère Qu’ils sont éloignés du loup ?
Comme cela jeune bergère ? Ils ne t’en diront rien du tout.
Je vous en remercie monsieur Vous avez l’air d’un amoureux Et moi qui suis une bergère J’aime mieux mon doux berger Quoique vous soyez sincère Je refuse vos amitiés.
Adieu donc cœur volage Adieu donc cœur de rocher Je m’en irai sur ses montagnes Au plus haut de ces rochers Pleurer pour une fille ingrate Qui n’a jamais voulu m’aimer ?
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