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Que j'ai le cœur bien à mon aise Quand j'ai ma mie auprès de moi. De temps en temps, je la regarde (bis) Et je lui dis : Embrasse-moi ! (bis)
Comment veux-tu que je t'embrasse Quand on me dit du mal de toi ? On dit que tu t'en vas (à) l'armée (bis) Dans le Piémont servir le roi. (bis)
Celui qui t'a dit ça, la belle, T'a dit toute la vérité. J'ai mon cheval à l'écurie (bis) Sellé, bridé, prêt à marcher. (bis)
Quand je serai à table à boire, Aux camarades je dirai : Cher camarades, venez voire (bis) Celle que mon cœur a tant aimé. (bis)
Je ferai une peinture Toute à la semblance de toi. Je la mettrai dans ma ceinture (bis) Pour, tous les jours, penser à toi. (bis)
Quand tu seras hors des frontières Tu ne penseras plus à moi. Tu penseras aux Piémontaises (bis) Qui sont cent fois plus belles que moi. (bis)
Je l'ai aimée, je l'aime encore, Je l'aimerai tant que je vivrai Je l'aimerai quand je serai mort (bis) Si c'est donné aux trépassés. (bis)
J'ai tant, j'ai tant pleuré pour elle Que les moulins en ont tourné. Petits torrents, grandes rivières, (bis) Pendant trois jours ont débordés. (bis)
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