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Adieu, ville de Perpignan Adieu l’espoir de ma jeunesse. C’est à présent qu’il faut partir Sans dire adieu à ma maîtresse.
Tout en passant le pont du roi Avant la fin de la journée J’ai rencontré, toute en émoi A mon amie tant aimée.
Ma belle ne pleure pas tant C’est ton amant qui t’en supplie Je reviendrai de temps en temps De temps en temps te voir mon amie.
Mon cher amant ne t'en vas pas Tu ne me laisses rien pour gage Rien qu’un enfant entre les bras Voilà mon unique héritage.
Ma belle quand je reviendrai La guerre elle en sera finie Je serai un bel officier Qui pensera à son amie ?
Nous planterons des irangers Des irangers devant ta porte Ce sera pour te faire voir L’amitié que mon cœur te porte.
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