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Dans ton élan de pierre, Imposant et gracieux, Depuis des millénaires Tu caresses les cieux. Le Béarn te regarde, Fier, tu es toujours là Comme un vieux chien de garde Auprès du Cujala.
Ta fine dent de lave Oubliée d'un volcan Sert de berceau au gave Qui court vers l'océan. Tu as su mettre à l'aise Les timides Isards, Ils prennent tes falaises
Pour de vrais boulevards.
Tu es si beau, si beau Tu vas si haut, si haut
Mon Pic du Midi d'Ossau. (bis)
Quand les troupeaux s'attardent Alentour du ruisseau, De plaisir tu bavardes Avec les pastoureaux Ils t'appellent Jean-Pierre D'un ton si familier Qu'à toi tout seul, leur grand frère Ils viennent se confier.
Tu dors dans les étoiles Quand le temps est beau, Les nuages te voilent Dans un tout blanc manteau
Où naissent les fleurettes Qui vont ensorceler Les tendres amourettes De toute la vallée.
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