|
Bonjorn pay e may de la nobie E lou restant de la mayson. Que bienem aci tà bòste Dab la bòste permission. Que bienem cerca la nòbie Tà la rénde a son espós. Adare n'ei pas mei bòsté La n'se cau donc rénde a nos. (bis)
Bèra nòbie jo be'vs prègui Dab la bóste permission Bòste pay qu'òrbie pa pòrte
Tà rentra dens bòste mayson. Non crenhatz pas nostes armes Qui non son que tà'vs ha aunor A bos e bòstes companhes E au restant de la mayson. (bis)
On etz donc vos bèra nòvia Qui nos auts tant desiram ? Digatz-nse las companheras On nos auts la trobaram. Lo nòvi plen de confiença B'a enviat sons companhons. E vos per reconeishença Ve'n cau donc viéner dab nos. (bis)
E bos autas cosinères Jo be'vs boleri préga De ha biste diligença De'vs bole drin depecha. Lo temps passa com lo songe Non cau pas donc difera, Lo joen nòbi la demore Au balustre de l'auta. (bis)
Bère nòbie jo be'vs prègui De'ns bole drin escota. La nobèla qui bos pòrti Pay e may que cau quita. Embraçatz tots los de case La mayrie e lo payrin. Adare lo tems s'apròishe Qu'ei dab nos qui cau parti. (bis)
|
|
Bonjour père et mère de la mariée Et le reste de la maison Nous sommes ici chez vous Avec votre permission. Nous venons chercher la mariée Pour la rendre à son époux. Maintenant elle n'est plus à vous Il vous faut nous la rendre.
Belle mariée, je vous en prie Avec votre permission Que votre père ouvre la porte Pour que nous rentrions chez vous. Ne craignez pas nos armes Qui ne sont que pour vous faire honneur À vous et vos compagnes Et au reste de la maison.
Où êtes-vous donc belle mariée Que tant nous désirons ? Dites-nous, ses compagnes, Où nous autres la trouverons. Le marié plein de confiance A envoyé ses compagnons. Et vous par reconnaissance Il vous faut donc venir avec nous.
Et vous les cuisinières Je voudrais vous prier De faire vite et diligence De vouloir vous dépêcher un peu. Le temps passe comme le rêve Il ne faut donc pas différer. Le jeune époux l'attend À la balustrade de l'autel.
Belle mariée, je vous prie De vouloir nous écouter un peu. La nouvelle que je vous apporte Père et mère il faut quitter. Embrassez tous les vôtres La marraine et la parrain. Maintenant le temps approche C'est avec nous qu'il faut partir.
|