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Bèth cèu de Pau Quoan te tournarey bede ? Qu’ey tant soufert despuch qui t’ey quitat. Si-m cau mouri chens te tourna rebede Adiu, bèth cèu, t’aurey pla regretat. Qu’auri boulut, Bearn canta ta gloère Mes nou pouts pas, car que souy trop malau Moun Diu, moun Diu ! (bis) Lechat me bede encoère (bis)
Lou cèu de Pau, lou cèu de Pau. (bis)
Gé, qu’èri soul dens ma triste crampete A respira lou perfum deu printemps Quoan tout d’u cop, ue praube irounglete, Pousse u gran crit e puch en mème tems U esparbè cour sus la beroujine Say, say t’aci, jou nou t’harey pas mau ! (bis) Rentre dehens, que parleram praubine (bis)
Deu cèu de Pau deu cèu de Pau. (bis)
Qu’as tu pensat, la mie praube amigue De biadja soule, chens nat secours ? Repause drin, de courre que fatigue, Aci, n’as pas à cranhe lous autours Perque trembla ? Ben n’es pas presounère Que pods parti si n’ey pas ço qui-t cau (bis) Repren toun bol, ben boultiga leugère (bis)
Au cèu de Pau au cèu de Pau. (bis)
Mes, que t’en bas, beroje messadjère Adiu, adiu ! Chens tu qu’em bau mouri. Car lou boun Diu enta d'eth que m’apère Douma, belheu nou serey mes aci. Puchque t’en bas, ben-t-en ta la mountanhe Ben ha toun niet debach nouste pourtau (bis) Qu’auras de tout, ta tu e ta coumpanhe (bis) Au cèu de Pau, au cèu de Pau (bis)
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Beau ciel de Pau, Quand te reverrai-je ? J'ai tant souffert depuis que je t'ai quitté. S'il me faut mourir sans te revoir Adieu, beau ciel, je t'aurai bien regretté. J'aurais voulu, Béarn chanter ta gloire Mais je ne peux pas, car je suis trop malade Mon Dieu, mon Dieu !
Laissez-moi voir encore Le ciel de Pau, le ciel de Pau.
Hier, j'étais seul dans ma triste chambrette A respirer le parfum du printemps Quand tout à coup, une pauvre hirondelle Pousse un grand cri, et puis en même temps Un épervier fond sur la jolie petite Viens, viens ici, je ne te ferai pas de mal ! Viens à l'intérieur, nous parlerons pauvrette
Du ciel de Pau, du ciel de Pau.
Qu'as-tu pensé, ma pauvre amie De voyager seule, sans aucun secours ? Repose-toi un peu, de courir fatigue, Ici, tu n'as pas à craindre les autours Pourquoi trembler ? Allons, tu n'es pas prisonnière Tu peux partir si je n'ai pas ce qu'il te faut. Reprends ton vol, va voltiger légère Au ciel de Pau, au ciel de Pau.
Mais, tu t'en vas, jolie messagère Adieu, adieu ! Sans toi, je vais mourir. Car le bon Dieu auprès de lui m'appelle Demain, peut-être , je ne serais plus ici. Puisque tu t'en vas, va- t-en dans la montagne, Va faire ton nid, sous notre portail. Tu auras de tout, pour toi et ta compagne Au ciel de Pau, au ciel de Pau.
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