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Berouyina, charmantine (bis)
Berouyina lou men sou ! (bis)
Perqué tu n'as tant de rigou, Douce amourine, Perqué tu n'as tant d'amarou, Per toun aymadou ?
Lous amous qu'eht galantéyèn (bis)
Arré ne'üs te pòt bira ; (bis)
Aütour de tu qué ban boula, E que houlélyèn, Més que ne'üs dégnes escouta,
Qué nou bòs ayma !
Lous plasés qué't dan la hèste ; (bis) Lous ris qu'ey soun coumbidats (bis)
E bitare qué soun passats Dessús ta tèste. Més quouan per tu soun acassats
Qué soun désoulats !
Entà ha't la gran besiada (bis)
Lous bouquets que soun cuelhuts (bis)
E lous clarins que son bienguts Tà't dat l'aubade
Si de grat non soun recebuts
Quant de suenhs perguts !
Quin se pòt que sias tan fièra, (bis) Tu qui as tant de doçou ? (bis)
En baganau lou Diu d'amou Que't hè tan bèra Puishque no't tòca la dolor
De toun aimadou.
Boun-sé la mie bère Lole, (bis) Adiü dounc, dinqu'a douma ; (bis) Dens toun soumeilh pousque's réba Aü qui's désole, Et qu'au rébeilh pousque's ayma Lou qui hès beilha.
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Mignonnette, charmantette Mignonnette mon soleil ! Pourquoi as-tu t'en de rigueur
Douce et tendre amie, Pourquoi as-tu tant d'amertume Pour ton amoureux ?
Les amours te font la cour, Rien ne peut les chasser. Autour de toi ils vont voler Et ils font les fous. Mais tu ne daignes pas les écouter Tu ne veux pas aimer !
Les plaisirs te font la fête Les rires y sont conviés. Et maintenant ils sont passés Dessus ta tête. Mais quand par toi ils sont chassés, Ils sont désolés !
Pour te faire la bien gâterie
Les bouquets sont cueillis
Et les clairons sont venus Pour te donner l'aubade. Si de bon gré ils ne sont reçus Que de soins perdus !
Comment peut-tu être si fière, Toi qui as tant de douceur ? C'est en vain que le Dieu d'Amour Te fait aussi belle Puisque ne te touche pas la douleur De ton amoureux.
Bonsoir ma belle Lole ; Adieu donc jusqu'à demain ; Dans ton sommeil puisse-tu rêver A celui qui se désole, Et qu'au réveil tu puisses aimer Celui que tu fais veiller !
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