La vallée d'Ossau :              
                 Culture et Mémoire


  TrebleBeroje_beroujine

BÉROJE BÉROUJINE

Beroje, beroujine, (bis)
Bous qui aimat lous pastous, (bis)

Bous qui aymat touts lous autes (bis)
Si m'aymarets à jou. (bis)

O certe, o qu'eus aymi
ou
Jou qu'aymi touts lous autes (bis)
Tabe que'us aimarèy (bis)

Touts lous qui a jou m'agraden (bis)
Qu'eus acountentarèy. (bis)

Beroje, beroujine (bis)
Si'm harets à atau (bis)

Bous croumpari raubetes (bis)
E beroys debantaus. (bis)

Galant jou nou'p counechi (bis)
Ni que nou sèy d'oun èts (bis)

Goarda'p enlas raubetes (bis)
Ta las qui counechets. (bis)

Dens boste cô, beroje (bis)
Tant de frinèsres j'a

Toutes que'n soun barrades
Que jou n'i pouts entra. (bis)

Galant b'èts gran parlayre (bis)
Gay qu' ey de p'escouta (bis)

Semblats parent de l'aire (bis)
Qui pertout bòu entra. (bis)

Quoan la mâ seré encre (bis)
La terre tout papè (bis)

N'y auré pas ta scribe (bis)
Lou regrèt qui jou è. (bis)

De loenh jou'n soi biengude (bis)
Tourna que m'en bau jou. (bis)

Dab las mies amigues (bis)
Biengudes soun dab jou. (bis)

Au cèu n'i a tan d'esteles (bis)
Au bòi autan de flous. (bis)

Coum èi bersat de larmes. (bis)
La mie bère per bous. (bis)

La nèu de la mountanhe (bis)
Nou n'ei tan blangue nou. (bis)

Coum las blangues poupetes (bis)
De ma chère m'amou. (bis)

Belle très belle
Vous qui aimez les bergers

Vous qui aimez tous les autres
M'aimerez-vous, à moi.

O certes o je les aime
ou
Moi j'aime tous les autres.
Aussi je les aimerai.

Tous ceux qui me plaisent,
Je les contenterai.

Belle, très belle
Si vous faisiez pour moi ainsi

Je vous achèterais des petites robes
Et de jolis tabliers.

Galant je ne vous connais pas
Et je ne sais d'où vous venez

Gardez vos petites robes
Pour celles que vous connaissez

Dans votre cœur, belle
Tant de fenêtres il y a

Toutes me sont fermées
Que je n'y puis entrer ?

Galant vous êtes beau parleur
J'ai plaisir à vous écouter

Vous semblez être parent de l'air
Qui partout veut entrer.

Quand la mer serait d'encre
La terre tout papier

Il n'y en aurait pas assez pour écrire
Le chagrin qui est en moi.

De loin je suis venue
Je vais m'en retourner,

Avec toutes mes amies.
Qui sont venues avec moi.

Au ciel il n'y a pas autant d'étoiles
Au bois autant de fleurs

Que j'ai versé de larmes
Ma belle amie pour vous.

La neige de la montagne,
Non n'est pas aussi blanche, non,

Que les blancs petits seins
De ma chère bien aimée.

puce    Sources
Chanté par A Cauhapé
j y
Contact
5