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Lou purmer dio d’escola, Desbelhat tout doucament, Esbarrit en aquet monde, Hart de plous e de turmens, E après quauques anades, Cade semane en pension, Biber drin mey loegn de case, Descoubrir d’autes faiçons.
Arrépic
Adishatz, qu’ey a partir ! Tournarey, u beth matin, amic ! Qu’ey açi qui cau fenir, Shens nat brut, shens nat chepic.
Vingt ans qu’era lou beth adje, Sentimen de libertat, Qu’ero lou temps de la heste, En cantan nouste amistat. Las purmères amourètes, Debat lou ceü estellat, En lous oelhs d’ue gojate, Qui nou calè pas dexa…
Plà gagnar la sue bite, Qu’ey souben loegn deu païs, Lou tribalh deus jouens adare,
Qu’as a miat dincà Paris. Alabets tà las bacances, Que bienen passer l’estiu Au cô d’un petit bilatje, Airejat per nouste arriu.
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Le premier jour d'école
Réveil en douceur
Égaré dans ce monde,
Trop de pleurs et de tourments
Et après quelques années,
Chaque semaine passée en pension
Vivre moins loin de la maison, Découvrir d'autres façons de vivre
Refrain
Au-revoir je dois partir ! Je reviendrai, un beau matin, Ami ! C'est ici qu'il faut finir, Sans aucun bruits, et sans aucun soucis.
Vingt ans c’était le bel âge
Sentiment de liberté C'était le temps de la fête En chantant notre amitié Les premières amourettes
Sous le ciel étoilé Dans les yeux de la bien aimée Qu'il ne faut pas abandonner.
Bien gagner sa vie C'est souvent loin du pays, Le travail des jeunes maintenant, Faut aller jusqu'à Paris, Alors pour les vacances, Nous viendrons passer l'été
Au cœur d'un petit village,
Rafraîchit par notre ruisseau.
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