rofitant du nouveau privilège octroyé par Gaston IV, les Ossalois firent justice eux-mêmes des empiétements et réduisirent en vacant des terres qui venaient d'être ensemencées par les habitants de Sauvagnon.
  Plainte fut portée par ces derniers devant la cour du Sénéchal ; mais s'étant ravisés et reconnaissant leurs torts, ils retirèrent la plainte, et, par acte du 14 juin 1468, reconnaissent que le terrain ensemencé appartenait aux Ossalois comme dépendant du Pont-long ; ils s'engagent à le laisser libre et vacant après quatre années, sans pouvoir en aucun temps le reprendre et le posséder.
  Par contre, les procureurs et agents du fisc n'ont jamais renoncé à leur emprise sur le Pont-Long. De nouvelles affaires surgirent qui amenèrent l'intervention de la Princesse Viane.
  En 1474, cette princesse confirma et ratifia, en tant que de besoin, les lettres patentes de 1319, 1463 et 1465, donnant aux Ossalois pouvoir de démolir de leur propre autorité, toutes les maisons, raser les fossés qu'on ferait, « concluant qu'attendu les sus dits titres et possession en laquelle ils sont de tout temps, ils soient relaxés des demandes, fins et conclusions du dit procureur patrimonial».