e caractère dominant du peuple ossalois esr son indépendance absolue au Béarn, et plus tard à la France, il ne put jamais oublier l’immense liberté dont son pays avait joui autrefois, ni comprendre que les anciens privilèges acquis n’eussent plus leur raison d’être.
Olhagarray assure qu’ils ne pouvaient « endurer dans la prunelle de leurs yeux aucun festu, si petit qu’il fût, mesme poussé par la main du roy.»
Aussi la jurade, chargée de gérer les affaires de la vallée, ne cessa jamais de lutter contre le pouvoir constitué quand il s’agit de sauvegarder les intérêts économiques et la constitution administrative de la vallée.
La défense des intérêts économiques d’Ossau se manifesta, au dehors, par la préoccupation constante de conserver et de faire respecter, par tous les moyens, les propriétés générales comprenant soit le Pont-Long soit les montagnes indivises.
Etudions donc séparément l’histoire du Pont-Long et les conventions intervenues relativement aux montagnes générales.
Nous connaîtrons ainsi les rapports de la vallée avec la plaine béarnaise et, en second lieu, les relations, qui ont existé entre Ossau et les autres vallées pyrénéennes, françaises ou espagnoles.
Sources
- Henri SARRAILH, Des commissions syndicales de la vallée d'Ossau, étude historique et économique, réédition du Syndicat du Haut-Ossau en 1986
|