La vallée d'Ossau : Culture, et Mémoire.
LA ROUTE DE GABAS.
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'est à Gabas que finit la route carrossable qu'on nomme la route d'Espagne.
Passé le petit pont qui marque le bout du monde pour les voitures, il n'y a plus que des chemins ou des sentiers praticables aux seuls piétons et aux mulets qui se rendent en Espagne par le port de Salient.
Port de Salien
Le trajet qui sépare les Eaux-Chaudes de Gabas est d'un pittoresque vraiment sauvage. Les aspects changent à mesure qu'on poursuit la route devant soi, mais ce cachet de grandeur sauvage reste partout le même, pour tenir constamment le voyageur dans une admiration sérieuse et mêlée de crainte, c'est-à-dire toute religieuse ; cette impression, d'ailleurs, tout le monde l'a ressentie au milieu des sites vierges que l'homme n'a point encore dérangés, et qui vous laissent face à face avec l’œuvre de Dieu.
Au sortir des Eaux-Chaudes, la route est étroite. Du flanc des montagnes qui la bordent, de droite et de gauche, tombent des cascades sans nombre de quatre et cinq cents pieds. Ce sont de beaux rubans qui viennent lamer d'argent le manteau vert de cette riche nature. Plus loin, la vallée s'élargit ; le gave coule tranquillement ; on dirait un ruisseau murmurant qui baigne une prairie normande.
Pour compléter le paysage, quand je passai, deux vaches étaient là : l'une ruminait son trèfle ; l'autre, les pieds dans l'eau, s'apprêtait à boire : toutes deux, au bruit de nos pas, avaient tourné la tête ; immobiles, elles nous regardaient fixement.
Mais l'illusion est fugitive. En cet endroit même, la perspective s'ouvre. Quelques sommets arides, que le soleil colore en rose, apparaissent au-dessus des arbres étagés d'un petit bois assis sur les prochains versants.
On le traverse, ce petit bois, et l'on jurerait une route de la forêt de Fontainebleau, une de ces routes sinueuses qui ménagent l'imprévu à chaque nouveau coude ; les roches détachées, les mousses veloutées, les lézards craintifs et prompts à la retraite, tout y est.
Au sortir de cette ombre, les hauts sommets se dressent, le gave reprend sa voix rauque et sa course furieuse. Ce n'est plus l'herbe normande, ce ne sont plus les allées de Fontainebleau : adieu la rêverie, l'idylle et la pastorale. Je l'ai dit, tout en ces lieux est contraste. Songez ici à votre néant et à la grandeur de l’Éternel. Ici et tout-à-coup le géant Ossau surgit à vos yeux ; sa tête se baigne dans l'azur ; on le voit de vingt lieues, tant sa masse est colossale ; et cependant ce n'est qu'un point sur notre globe, qui lui-même, dans l'infini, n'a pas la valeur d'un atome ! Oh ! mon pauvre lecteur, que sommes nous donc à côté ? Pas même une impalpable poussière !
C'est humiliant, mais qu'y faire ? en prendre son parti et toutes les consolations à notre portée :
pousser gaiement jusqu'à Gabas, par exemple, si l'on se trouve vis-à-vis de ce fameux Mémento homo qui se nomme le Pic du midi d'Ossau.
Gabas est au pied de ses premiers gradins, on nous l'a dit, et néanmoins nous n'apercevons point encore Gabas.
Jusque-là nous avons gravi une pente pour ainsi dire insensible. Maintenant la route monte sérieusement. Le sac est lourd à porter, et le jarret se lasse. A peine si l'on regarde le paysage qui s'ouvre à gauche, sur une vallée latérale, avec quelques moulins, deux ou trois peut-être, sur un des affluents du gave de Gabas ; on voudrait arriver. Allons, encore un peu de courage ! Bientôt, il est probable, Gabas va se montrer.
Nous voici sur un plateau. Le torrent a creusé profondément son sillon ; il est caché par une forêt de hauts sapins dont les vents ont semé la graine sur les versants. L'œil peut en compter les cimes. C'est sans doute le bois qu'on appelle la forêt de la Mâture.
Et Gabas ! Gabas n'est pas encore là. On n'en peut être loin. N'importe : voilà tantôt trois heures qu'on marche, on est fatigué. Une source murmure à deux pas, sous l'ombre d'un petit buisson.
— Ah ! s'écria mon compagnon, saisissant l'à-propos de cette eau pour rompre le silence maussade qui naît inévitablement, en route, d'une attente souvent déçue. Arrêtons-nous ici.
Il n'eut pas plus tôt parlé que, débouclant prestement la bretelle de mon sac, et sans prendre la peine de choisir la place, j'étais déjà, les jambes étendues et le coude appuyé sur l'herbe, assis tout de mon long auprès de la source. Mon compagnon, avec le même empressement, s'apprêtait à puiser l'eau froide au creux de sa main.
Pendant que nous nous reposions, un jeune garçon nous aborda. Il venait fort à point. Ce n'est jamais sans inquiétude qu'on approche d'un endroit inconnu où, comme nous l'avions fait pour Gabas, on a résolu de coucher. — Quelles gens ? quel hôtel ? et quel dîner trouvera-t-on ? Le montagnard mit à chacun de ces points d'interrogation une réponse qui nous tira de nos perplexités.
Il y avait deux auberges à Gabas, mais l'une, à son dire, meilleure que l'autre, celle de la Belle-Marie où se distinguait une cuisinière de Pau, une bonne cuisinière, et où nous devions trouver la compagnie d'un peintre anglais, qui parlait français. Tout cela était fait pour nous tenter. La compagnie du peintre anglais, surtout, nous souriait ; elle nous promettait une bonne soirée.
Mon compagnon, lui, était un peintre français. A nous trois, nous pouvions espérer une causerie d'atelier au milieu des Pyrénées. Cela nous décida.
Mais c'est ici, ce nous semble, le lieu de dire un mot de Gabas. Nous reviendrons tout à l'heure sur cette rencontre.
Gabas, à proprement parler, est un trou. Il compte deux auberges, il est vrai, pour satisfaire l'appétit des buveurs des Eaux-Bonnes et des Eaux-Chaudes qui font de cette course un but de promenade. La première autorité de l'endroit, sans contredit, est le brigadier des douanes ; la seconde doit être le cantonnier ; je ne crois pas qu'il y en ait d'autres.
Ceci doit faire suffisamment comprendre que Gabas est un poste frontière ; il en tire son importance. La contrebande s'exerce sur les laines espagnoles, qu'on veut trouver d'une qualité supérieure aux laines des moutons français ; elles n'ont peut-être que le mérite du fruit défendu. C'est par là qu'entrent en fraude les ceintures rouges qui sont offertes , en cachette aux Eaux-Bonnes, et que les Pyrénéens prisent comme de rares et merveilleux tissus. En conséquence, les contrebandiers espagnols et les trafiquants plus honnêtes dont les douaniers, devant leur corps de garde, éventrent les ballots, arrivent incessamment à Gabas ; ils s'y arrêtent et lui donnent sa physionomie curieuse et particulière. On les voit passer en veste et en culottes de velours ornées de boutons brillants, fièrement campés et marchant le pied haut, les guêtres de cuir jaune aux jambes, le mouchoir rouge noué autour de la tête, le feutre aragonais au triple pompon par-dessus, et la cape rayée sur l'épaule.
Leurs mules attirent également les yeux. Ce sont de grandes bêtes noires qu'on prendrait pour des chevaux, n'était leurs longues oreilles et leur croupe étroite. L'harnachement qui les habille, le mot peut être pris à la lettre, n'est que verroterie, houppes de couleurs voyantes et filets à longues franges ; le bât sur lequel les ballots sont superposés en pyramide, est retenu par derrière et par devant, au poitrail, par un large cuir disposé en prévision des montées et des descentes continuelles de la traversée. Quoi qu'il arrive, rien ne bouge, et les passagers, qu'on prend à l'occasion, juchés sur la cargaison, peuvent se laisser aller sans crainte au tangage comme au roulis de l'animal au pied sûr, qu'on peut appeler le vaisseau de la montagne, pour ne pas laisser au seul désert le privilège des flottes à quatre pattes.
Les audacieux qui se livrent ainsi à cette traversée transpyrénéenne, se rendent d'ordinaire aux bains de Penticose.
Penticose est un lieu célèbre en Espagne pour ses Eaux thermales. Mais Penticose, situé au plus haut des montagnes, sur la limite extrême des deux pays, est inaccessible du côté de l'Aragon ; en sorte que pour s'y rendre, les malades Espagnols sont contraints de faire un détour par la France. Ils passent à Pau, et poursuivent en voiture jusqu'aux Eaux-Chaudes et même jusqu'à Gabas, où les muletiers se mettent à leur service. Ceci m'expliqua plus tard l'empressement dont nous fûmes l'objet, à notre arrivée à Gabas, de la part de gens qui me traitèrent, pour la première fois de ma vie, de senor Caballero.
L'auberge de la Belle-Marie en était pleine dans son rez-de-chaussée, occupé sur toute sa longueur par de vastes écuries. Cette disposition qui met la cuisine et les appartements au premier étage, a sa raison d'être pendant l'hiver. La neige qui tourbillonne dans ces gorges élevées, tombe alors avec tant d'abondance qu'il n'est pas rare de lui voir atteindre une hauteur de huit, dix et douze pieds. Le rez-de-chaussée des maisons sur la route se trouve ainsi enfoui, et les fenêtres au premier étage servent de porte.
C'est le moment où les ours chassés des hauteurs, viennent quelquefois, vers le soir, comme des frères quêteurs, coller leur nez au carreau, pour voir si les âmes charitables de Gabas ne seraient pas disposées à leur faire l'aumône d'un quartier de mouton.
Généralement on monte au grenier pour leur répondre, par la lucarne, avec un coup de fusil. Après cela on accuse les ours d'être misanthropes. Voilà bien les hommes !
A la manière dont notre jeune montagnard nous avait nommé l'auberge de la Belle-Marie, nous avions pu croire que la belle Marie était l'enseigne de l'établissement, mais bientôt nous dûmes comprendre qu'il s'agissait de l'hôtesse elle-même.
— Elle est donc bien belle, cette belle Marie ? lui demanda mon compagnon qui voyait déjà un croquis au bout de son crayon.
— Oh ! dame oui, messieurs ! répondit-il en indiquant par de grands gestes qu'elle était de haute taille, et en cherchant quelque temps une comparaison pour bien exprimer son admiration, — elle est belle comme un gendarme !
Là-dessus, comme on pense, nous hâtâmes le pas, afin d'arriver plus vite. Notre curiosité était légitime.
L'hôtesse elle-même nous reçut au seuil de sa cuisine. Elle aurait eu le droit de ne pas trouver à son goût le compliment de son admirateur ; la flatterie était toute à l'adresse de la gendarmerie. Le Pâris montagnard me parut un maraudeur de pommes qui avait été assurément, élevé, comme il convient, dans la crainte de Dieu et des gendarmes.
L'hôtesse de Gabas est une grande femme, aux grands traits, aux grands yeux, au sourire gracieux et à la libre et décente allure. Sans doute pour avoir une idée du type élégant du Béarn dans sa pureté, il eut fallu la voir il y a quelques années, parée de ses atours de jeune fille. Mais telle qu'elle est, la belle Marie justifie son renom de beauté. D'ailleurs si l'hôtesse est avenante, l'hôtellerie est bonne et vaut qu'on la recommande ; nous remerciâmes notre jeune guide de nous y avoir conduit.
Comme nous étions en pleine saison des Eaux, et que la journée était magnifique, les visiteurs encombraient l'hôtel. Les uns revenaient de la Marbrière, les autres de Bious Artigues, le premier gradin du Pic du midi. Tous voulaient être servis à la fois. C'était un grand brouhaha ; la cuisinière pestait, les garçons se croisaient dans le couloir, couraient et se choquaient, on demandait du pain, on demandait du vin, on réclamait son poulet rôti, on criait : « et les truites du n° 2, et le dessert du n°10 ! » On ne savait auquel entendre ; la maîtresse gourmandait les paresseux, réprimait l'ardeur des étourdis, et répondait à chaque nouveau venu : « Je suis à vous, à l'instant ! » Et recommandait à Pierre, qui était déjà loin : « Songez à ces messieurs ! »
Ce que voyant, nous prîmes le fils de la maison, un des plus jolis enfants de douze ans que j'aie jamais vu, pour nous conduire à la Marbrière.
Cette carrière est située à une heure et demie de Gabas, sur le sentier qui mène à la case de Brousse te, ainsi appelée du nom du propriétaire qui eut l'idée d'aller percher, à mille ou douze cents mètres, un vide bouteille à l'intention des muletiers et des touristes que les guides conduisent au Pic d'Ossau.
Arrivé au petit pont rustique jeté sur le gave qui coule à gauche, on quitte le sentier tracé, on traverse le pont, puis on marche droit devant soi. Après une pénible montée que jalonnent, comme pour indiquer la route, d'énormes blocs posés sur des rouleaux, une large crevasse, éblouissante de blancheur, surprend les yeux. C'est la Marbrière.
Une quinzaine d'hommes, sous la conduite d'un contre-maître, travaillent à son exploitation. Ils passent les quatre mois de la belle saison occupés à ce rude labeur, sans autre distraction, toute la semaine, que la visite des rares curieux, et les quelques paroles qu'ils échangent avec les charbonniers des hauteurs boisées environnantes. Ils se lèvent au petit jour et se couchent à la nuit tombante, sur un lit de camp garni de fougères, sous l'abri mal clos d'une cabane de pierres sèches, couverte de planches rapprochées. Au feu de la forge qui répare les outils, la seule femme de cette colonie surveille le bouillon clair de la marmite. Une fois par semaine la ménagère va jusqu'aux Eaux-Chaudes à la provision. Ces braves gens, qui mangent pas mal de pain dur, comme on doit croire, gagnent trente à quarante sous par jour. Que diraient de cette vie nos ouvriers sybarites de Paris ? Le dimanche on descend à Gabas ; on y trouve les charbonniers et les charbonnières. Mais ces demoiselles, dont les yeux sont habitués au noir, m'a dit confidentiellement un jeune carrier, sont sourdes aux galanteries des blancs marbriers. Préjugés de couleur, sans doute.
La carrière appartient à M. Cazeaux, le fermier de l'établissement des Eaux-Bonnes. Il en tire des blocs magnifiques, qui malheureusement ne peuvent être employés pour la statuaire. Ce marbre, d'un blanc admirable lorsqu'il est brut, devient comme tous les marbres blancs des Pyrénées, gris quand on le polit. Pradier, l'illustre et regrettable sculpteur, en fit l'expérience il y a plusieurs années.* Cet essai n'a pas été renouvelé depuis. L'industrie les utilise autrement avec succès.
Les marbres, au reste, sont tellement communs dans les Pyrénées, qu'on s'en sert, sur place, pour la bâtisse. Mais comme ces marbres ne sont pas polis, il faut le savoir pour s'en douter.
Les arbres qui avoisinent Gabas, lorsqu'on redescend de la Marbrière, présentent des aspects frappants. Ce sont des pins mariés avec des hêtres, qui s'enlacent et s'étreignent comme des lutteurs ; le pin, aux branches étendues, paraît perdre respiration entre les bras noueux du hêtre, et demander grâce au vainqueur. Ce sont encore des pins isolés qui, sur la plus longue de leurs branches horizontales, portent, vers l'extrémité, un rameau vertical de plusieurs mètres. Le soir, éclairés par la lune, ces arbres semblent la silhouette noire de ces grands chevaliers porte-glaives du temps de Charlemagne. Si le vent les agite, on dirait qu'ils se mettent en marche pour aller tenir, au pays des ombres, quelque lit de justice solennel.
Je recommande ces arbres, et en général tous ceux de Gabas, aux artistes ; ils composent pour eux de magnifiques études.
Vers les sept heures du soir, nous étions de retour à l'auberge. Le coup de feu était passé, et la cheminée ne flambait plus que pour notre dîner. On nous avertit que le peintre anglais venait de rentrer. Nous fîmes connaissance à table.
C'était un charmant garçon, mais il avait, comme peintre, un singulier système. Pour lui, la peinture, ou plutôt l'aquarelle, car c'était ce genre qu'il cultivait, n'était à bien dire qu'une affaire de daguerréotype. Il n'entendait ni les sacrifices de derniers plans, ni les exigences de l'éloignement. Pour lui, l'art consistait à tout reproduire avec le même soin, le même accent. S'il se mettait devant un arbre, il en comptait les feuilles. Si ses yeux avaient été assez bons pour découvrir une mouche sur le sommet d'une montagne de fonds, il prétendait qu'il lui aurait fallu la reproduire sur son papier, sans omettre une seule de ses pattes. On avait beau lui dire que par un pareil procédé il ne pouvait obtenir aucun effet, aucune dégradation de ton, et que du coup il niait la perspective aérienne qui seule empêche la peinture de ressembler aux tableaux des paravents chinois, il répondait que c'était par des raisonnements semblables que l'école française avait amené l'art à n'être plus que ficelles, artifices de chic et tours d'adresse.
— Cependant raisonnons, reprenait le peintre français. Et il raisonnait comme Pinxit en personne, et il citait l'exemple des maîtres.
— Les maîtres, mais quels maîtres ? de mandait le peintre anglais.
— Raphaël, et le Poussin et tous les autres.
— Bon, Raphaël ! Mais c'est de lui que part la décadence. Ecoutez moi. Nous sommes toute une école en Angleterre, et nous ne reconnaissons que la nature, la nature, toujours la nature. Nous souffrons Raphaël, nous l'admirons, nous ne l'admettons pas pour maître, et comme à notre sens il marque l'ère de décadence, nous avons pris le nom d'école ante-raphaélesque. Frà Angelico *, voilà notre modèle, voilà notre maître. Connaissez-vous son œuvre. Celui-là rendait la nature, et rien que la nature.
Là-dessus, la conversation s'anima.
Mais en fait d'art, ce sont les résultats qu'on juge. C'était l'avis de notre gentleman artiste. Nous demandâmes à voir son travail.
L'aquarelle qu'il nous montra, présentait tous les défauts que nous avions prévus. Ce n'était ni un site, ni un point de vue propre à donner l'idée du caractère des Pyrénées ; c'était une montagne vue à la loupe, quelque chose comme une muraille qu'on dessinerait à deux pas, en levant le nez pour apercevoir le dessous de la gouttière.
L’œuvre, au reste, était de patience, on en jugera, et dénotait en son détail beaucoup de talent dépensé pour rien. Notre homme était parti de Londres en droiture pour les Pyrénées. Il avait débarqué à Gabas. Depuis deux semaines il était attelé au même paysage, il devait rester dessus encore une douzaine de jours pour le terminer. Après quoi il nous avoua qu'il retournerait directement à Londres. C'est ainsi qu'il aura vu les Pyrénées. Est-ce assez Anglais ? Mon compagnon me promit qu'il en garderait longtemps le souvenir.
Sources
- Henri NICOLLE, Courses dans dans les Pyrénées, la montagne et les eaux, E.Dentu, Libraire Éditeur, 1855
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